Nous utilisons des fichiers témoins (cookies) afin de personnaliser votre expérience. En continuant votre navigation sur ce site, vous consentez à leur utilisation.

En savoir plus J’accepte

ADMISSION DES ÉLÈVES INTERNATIONAUX AU SEIN Du PROGRAMME TECHNIQUES de génie mécanique de marine À L’IMQ

Les demandes d’admission pour le programme Techniques de génie mécanique de marine menant à l’obtention d’un brevet d’officier sont maintenant ouvertes aux élèves internationaux. Il importe toutefois de préciser que le candidat qui n’est ni Canadien ni résident permanent ne peut obtenir de brevet canadien à la fin de son cursus. À l’obtention de sa résidence, le candidat pourra alors obtenir son brevet et les certificats d'aptitude liés aux formations suivies pour ainsi pouvoir travailler à bord de navires canadiens.

Processus d’admission

Le processus d’admission est le même que pour tous les programmes collégiaux ouverts aux élèves internationaux. À la fin de son parcours académique, l’élève obtient un Diplôme d’études collégiales technique (DEC technique) émis par le ministère de l'Enseignement supérieur (MES).

Priorisation de demandes d’admission
Si le nombre de demandes d’admission au TOUR 1 est supérieur au nombre de places disponibles, les demandes d’admission seront priorisées comme suit :

1. Élèves du Québec
2. Élèves provenant d’une autre province canadienne
3. Élèves internationaux

Cursus académique prévu et contraintes

Les programmes maritimes comprennent, en plus de six sessions de cours qui se déroulent à Rimouski, trois périodes de stages en mer distinctes. Ces périodes de stage sont prévues dans le cursus académique qui s’échelonne sur quatre ans.

Bien que l’IMQ fera tout en son pouvoir pour offrir des stages en mer à l’élève non canadien, il est important de noter qu’il est impossible de garantir une place de stage aux élèves qui n’ont pas la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente. L’élève est donc fortement encouragé à entreprendre, dès la première session de son parcours, des démarches auprès d’armateurs battant pavillon de son administration, afin de trouver des stages en mer à bord de navires du pays d’origine. L’IMQ s’engage à fournir les informations et documents nécessaires afin de soutenir l’élève dans sa démarche.

Il est important de noter que les stages en mer ne sont pas obligatoires pour l’obtention du Diplôme d’études collégiales (DEC). Toutefois, les périodes de stages en mer sont prévues dans le cursus académique qui s’échelonne sur quatre ans. Un élève qui décide de ne pas compléter les stages en mer devra tout de même compter quatre années pour compléter son parcours.


Responsabilités de l’élève

Dès confirmation de son admission

1. S’assurer d’avoir un passeport valide pour une durée minimale de trois ans à son arrivée au Québec
2. Obtenir, auprès de l’administration de son pays, un carnet de marin

Avant son arrivée à l’IMQ

3. Obtenir, auprès de Transports Canada, un numéro CDN
4. Compléter un examen médical par un médecin accrédité par Transports Canada

Durant son parcours académique - s’il vise l’obtention éventuelle d’un brevet d’officier(ère)

5. Obtenir un Visa C1D - les démarches seront faites avec le soutien du personnel de l’IMQ
6. Fournir tous les documents obligatoires requis pour un départ en mer
7. Compléter les formations organisées par l’IMQ

  1. Base STCW
  2. Aptitude aux TALI
  3. Secourisme avancé en mer (payé par le candidat)

8. Assister aux rencontres préparatoires de stage, et ce, afin de s’assurer d’avoir en main toutes les informations relatives aux stages en mer (procédures d’embarquement, documents nécessaires, vie à bord, etc. ). L’élève en mer sera aussi sous la protection de la CNESST, puisqu’il est un élève inscrit au Collège de Rimouski.

9. Compléter les stages en mer obligatoires par la Convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (STCW)

Stages en mer

Bien que l’IMQ fera tout en son pouvoir pour offrir des stages en mer à l’élève non canadien, il est important de noter qu’il est impossible de garantir une place de stage aux élèves qui n’ont pas la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente. L’élève est donc fortement encouragé à entreprendre, dès l’automne de son arrivée, des démarches auprès d’armateurs battant pavillon de son administration afin de trouver des stages en mer à bord de navires du pays d’origine. L’IMQ s’engage à fournir les informations et documents nécessaires afin de soutenir l’élève dans sa démarche. Trois stages sont prévus durant le parcours académique.


Responsabilités de l’IMQ

1. Offrir aux élèves internationaux, au même titre qu’aux élèves canadiens et résidents permanents, l’accessibilité aux formations non créditées requises pour être admissibles à des stages en mer, et ce, aux frais de l’IMQ. L’élève sera admissible aux formations selon le barème établi pour l’ensemble des élèves et encadrés par la Procédure régissant l'organisation et l’admissibilité aux stages en mer.
2. Dans la mesure où des compagnies canadiennes acceptent d’accueillir des stagiaires détenant des carnets de marin d’une autre administration, offrir les stages disponibles - sans privilège - aux élèves internationaux (les stages ne seront pas exclusifs, mais accessibles).
3. Offrir le même encadrement et service durant la période de stage qu’à tous les élèves en mer à bord de navires de compagnies partenaires.
4. Couvrir, comme c’est le cas pour tous les élèves au programme, les frais encourus par les examens médicaux qui pourraient être exigés relativement à un embarquement (frais médicaux pour dépistage) et une partie des frais relatifs au transport aérien, si nécessaire.

Diplôme d’études collégiales (DEC)

Il est important de noter que les stages en mer ne sont pas obligatoires pour l’obtention du Diplôme d’études collégiales (DEC). Toutefois, les périodes de stages en mer sont prévues dans le cursus académique qui s’échelonne sur quatre ans. Un élève qui décide de ne pas compter les stages en mer devra tout de même compter quatre années pour compléter son parcours.

Brevet d’officier canadien, permettant de travailler à bord de navires canadiens

Soulignons que pour obtenir un brevet d'officier de la marine marchande du Canada, il faut, comme stipulé dans la Loi sur la marine marchande, être citoyenne ou citoyen canadien.

Aux termes des ententes actuelles entre l’IMQ et Transports Canada, un élève qui désire éventuellement se faire reconnaître son temps de mer, dans l’optique d’obtenir un brevet canadien, doit effectuer les stages en mer obligatoires prévus au programme et compléter, à la satisfaction du département, le registre de formation. L’élève devra préalablement avoir obtenu son statut de résident permanent.

Informations supplémentaires tirées du site de Transports Canada

« Tous les étudiants étrangers doivent savoir qu'avant de s'inscrire à un programme maritime offert par un collège ou une université du Canada, ils peuvent suivre le programme de formation, et qu'au terme de celui-ci, on leur délivrera un certificat de réussite de cours de l'établissement en question, qu'ils devront rapporter dans leur propre pays en vue de la délivrance d'un brevet de capacité de la part du gouvernement de ce pays. Transports Canada ne délivrera aucun brevet de capacité. En vertu de la loi, on ne peut délivrer un brevet de capacité canadien qu'à un citoyen canadien ou à un résident permanent du Canada.

Il est important que vous communiquiez avec le gouvernement de votre pays pour vérifier si ce dernier reconnaît les programmes canadiens de formation des élèves-officiers ou tout autre cours de formation canadien avant de vous inscrire au programme d'un institut maritime canadien.

Pour obtenir un emploi à bord d'un navire immatriculé au Canada, il faut détenir un brevet de capacité canadien. Le statut de citoyen canadien ou de résident permanent du Canada compte parmi les conditions préalables à l'obtention d'un tel brevet. Vous devez d'abord présenter au ministère canadien de la Citoyenneté et de l'Immigration une demande de statut d'immigrant admis ou de résident permanent, plutôt que de commencer par l'autre procédure précitée. »